Nos tracts

Les prisons ont toujours été au cœur des géographies de violence et de torture du régime israélien. En Cisjordanie et à Gaza, l’emprisonnement a pourtant évolué vers un régime carcéral plus étendu qui enferme, d’une façon ou d’une autre, l’ensemble de la population palestinienne.

En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de Gaza sont au bord de la famine, compte tenu d’une grave pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant. Une situation qui pousse les populations à se déplacer plusieurs fois. Le taux de mortalité des personnes âgées dans le nord de la bande de Gaza monte en flèche en raison des bombardements, de la famine, de la déshydratation et du manque de soins de santé.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Dans un plan présenté vendredi 23 février, le premier ministre israélien, tout en ménageant son allié états-unien et ses partenaires d’extrême droite, a redit sa volonté de garder la main sur Gaza, mais aussi sur la Cisjordanie. Il affirme qu’Israël garderait le contrôle des territoires palestiniens, qu’il s’agisse de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie. Ce qui revient à rejeter la création d’un État palestinien, qu’il considère comme une menace pour la sécurité d’Israël.

Malgré la pression internationale pour atténuer leur soutien à Israël, les États-Unis ont de nouveau empêché mardi 20 février le Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza, faisant circuler un texte alternatif sur une éventuelle trêve sous conditions.

Les chiffres au 13/02 : 28 473 tué·es et 68 146 blessé·es !
L’enfer de Rafah, témoignages : pour les humanitaires qui exercent leur mandat dans la bande de Gaza, une offensive sur Rafah, devenue un gigantesque campement de déplacé·es en plein hiver, provoquerait « un massacre de très grande ampleur », prévient le médecin français Raphaël Pitti, de l’ONG Mehad, spécialiste de la médecine de guerre. Il a séjourné à Gaza du 22 janvier au 6 février, notamment à Rafah, et ne cache pas combien (…)

Ziad Medoukh, écrivain d’expression française, diplômé de l’université de Paris VIII, a fondé le département de français et le Centre de la paix de l’université Al-Aqsa de Gaza. Il a été récompensé pour ses actions en faveur de la paix, de la liberté, des droits humains et de la francophonie. Premier Palestinien chevalier de l’Ordre des Palmes académiques de la République française, il nous livre ce témoignage.

La Cour Internationale de Justice a suivi la demande de l’Afrique du Sud et considère qu’il existe un « risque sérieux de génocide » perpétré par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Elle n’a pas été jusqu’à ordonner un cessez-le-feu. Mais elle a demandé à Israël de prendre des mesures pour empêcher le meurtre et tout préjudice à l’encontre des civils dans la bande de Gaza, comme s’abstenir de tuer des membres d’un groupe et ne pas imposer des conditions qui pourraient empêcher les (…)

Alors que l’horreur des bombardements israéliens sur Gaza se poursuit, faisant 25 490 morts et 63 354 blessés (chiffres du 23/01) la famine menace ceux qui survivent : « Il y a un manque énorme de nourriture dans toutes les zones de la bande de Gaza », s’alarme Wissam al-Zaanin, médecin généraliste gazaoui en poste à la clinique du Croissant-Rouge au centre de la bande de Gaza. Selon l’ONU au moins 1,7 million de personnes (plus de 80% de la population) ont fui leur maison pour tenter de se (…)

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