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Dossier : nos actions pour l’accès à l’eau en Palestine

lundi 1er novembre 2021

  • Problématique de l’eau en Palestine : 2012-2018

La question de l’eau en Israël-Palestine est d’une grande complexité pour deux raisons.

D’une part, ces territoires, situés aux marges des climats méditerranéens et désertiques, ont des ressources très faibles, le déficit en eau y est chronique :
https://plateforme-palestine.org/Pr...

Israël, Palestine : l’apartheid de l’eau
En privant les Palestiniens du minimum vital en eau potable, Israël utilise une ressource inaliénable comme arme de guerre.

Israël mène "la guerre de l’eau" en Palestine
Israël a pratiqué une politique systémique de destruction des ressources palestiniennes en eau et a maintes fois prouvé qu’il était disposé à contrevenir aux Conventions de Genève dans son exploitation de l’eau comme outil de coercition et de contrôle.

www.chroniquepalestine.com/israel-mene-guerre-eau-palestine

L’eau en Palestine : ce qu’il faut retenir | AFPS...

– La consommation d’eau en Palestine est moins connue – manque de sources statistiques -, mais le premier poste est la consommation domestique, devant la consommation agricole. 3) ) La politique de l’eau en Israël.
https://afpsversailles78.wordpress.com/2016/12/18/leau-en...
La question de l’eau en Palestine-Israël - Association...
Israël se trouve elle aussi dans une période difficile pour l’eau, puisque sa consommation grandissante et à l’européenne la pousse à puiser de plus en plus dans les nappes phréatiques et par conséquent à mettre en péril ses propres ressources, ce qui la pousse encore plus à ne pas vouloir conclure d’accord dans le cadre international de la Convention de 1997
www.france-palestine.org/La-question-de-l-eau-en-Palestine

La symbolique de l’eau dans le conflit israélo-palestinien...
La question de l’eau a pris un caractère géopolitique évident dans les relations entre Israël et les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, où les tensions prennent leur origine dans une disparité flagrante de consommation entre ces deux communautés qui partagent les même sources d’approvisionnement en eau.

www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-531_fr.html

Pour ceux qui vivent en Cisjordanie et à Gaza, la consommation quotidienne est proche des 80 litres par jour et par personne. Mais près de 200 000 personnes n’ont pas de raccordement à l’eau courante. Certains, notamment les populations bédouines, doivent se débrouiller avec seulement 10 à 20 litres par jour.

https://www.bastamag.net/En-Cisjordanie-l-acces-des-palestiniens...

Eau - Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine :

Les disparités de consommation. La consommation moyenne d’un Palestinien est de 79 litres par personne par jour (alors que la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé est de 100 litres).
https://plateforme-palestine.org/EAU,4115

  • La Gestion de l’eau entre Israël et les Territoires... (2018-2020)

Chaïm Weizmann* a bien compris l’importance de l’eau dans la région : « tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau pour l’irrigation et pour la production d’électricité » (Mansour, 2003). Pour Weizmann, l’alimentation en eau doit provenir du Mont Hermon, du Jourdain et du fleuve Litani.

« Je ne nie pas les prouesses technologiques des Israéliens en matière d’irrigation, mais quand il s’agit de parler de gestion de l’eau, il est impensable de passer sous silence, le vol de l’eau des Palestiniens dans le cadre de la colonisation, particulièrement depuis 1967. Les Israéliens ont détourné à leur profit les eaux du Jourdain à la sortie du lac de Tibériade pour alimenter les villes israéliennes de la côte. Ils se sont accaparé toutes les sources des Palestiniens revendant à ceux-ci leur propre eau au prix fort et de façon rationnée, tandis que les colons bénéficient de piscines en plein désert.

Dans la vallée du Jourdain : à Al AUJA petite ville alimentée avant 1967 par une source importante aménagée par un réseau d’aqueducs. À cette époque, des bananeraies irriguées occupaient cette plaine.

Après 1967, le gouvernement d’occupation israélien, violant la IVème Convention de Genève qui interdit à la puissance occupante de modifier à son profit les structures d’un pays occupé, a creusé 3 puits profonds près de la source qui est désormais tarie : on peut voir les canaux à sec et les quelques rares buissons épineux qui ont remplacé les bananeraies. D’une plaine florissante ils ont fait un désert ! L’inverse de l’adage qui prétend que les Israéliens ont fait "fleurir le désert".

Il y a quelques années, un rapport d’experts conduit par M. Glavany (*) a conclu a un "apartheid de l’eau" par Israël.
Une radio de service public qui se veut sérieuse et objective ne peut se contenter de donner une information aussi partielle et partiale que celle entendue ce matin et nous vous demandons de bien vouloir faire un sujet complémentaire sur cet "apartheid de l’eau" pour reprendre les termes M.Glavany. » (*) N° 4070 - Rapport d’information de M. Jean Glavany déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur la géopolitique de l’eau :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i4070.asp
Dans l’attente de rectificatifs sur ce publi-reportage en faveur d’un Etat d’apartheid, l’association Couserans-Palestine (09) portera ces informations à la connaissance d’un maximum de personnes.

Chaim Weizmann* ou Haim Weizmann, né le 27 novembre 1874 à Motal et mort le 9 novembre 1952 à Rehovot, est un chimiste et homme d’État britannique puis israélien, premier président de l’État d’Israël entre 1949 et 1952
Jean Glavany : élu socialiste et écologique, Hautes Pyréenées

  • La gestion de l’eau : 2020-2021...

Lors du dernier Forum Mondial Alternatif de l’eau à Marseille, il a été décidé de lancer un appel aux gouvernements français et européen pour une intervention plus forte et solidaire envers la Palestine. Dans les années à venir, l’accès à l’eau dans le monde risque d’être une source de conflits majeurs et de guerres. La Palestine subit ces guerres pour l’eau depuis des décennies, il est temps de remettre ce pays sur le devant de la scène en termes de solidarité et de résistances.Il ne faut pas négliger la puissance citoyenne, et intervenir au plus près des gens, avec les paysans et la population locale.
A Gaza, les paysans témoignent : « On perd nos récoltes année après année » « Dans la zone tampon : il faut planter l’hiver, car l’été il fait trop chaud. Mais l’hiver, la puissance coloniale inonde les champs en ouvrant les vannes, car ils ont assez d’eau de leur côté… Les plantations sont inondées puis l’eau s’écoule lentement dans une sorte de canalisation et repart chez l’occupant. »

Dans ce contexte, Couserans-Palestine envisage pour la troisième année consécutive de suivre son programme humanitaire à Gaza sur l’accès à l’eau potable pour tous, mais avec un financement en partie public.Nous sollicitons les collectivités pour qu’elles acceptent de financer 5 % du projet dont voici les détails.
Couserans-Palestine a déjà participé à la construction de deux mini-stations de désalinisation de l’eau, dans la bande de Gaza.
Le bilan plus que positif de ces projets, ainsi que les nombreuses demandes d’autres localités, nous poussent à continuer sur cette voie. Nous souhaiterions poursuivre le financement de nouvelles stations, afin d’étendre l’accès à l’eau potable, à d’autres personnes vulnérables.

Pour ce faire, nous mobilisons de nouveaux partenaires, et cette fois, c’est l’agence Adour-Garonne qui pourrait nous aider à concrétiser le projet, et peut être aussi le projet « Citoyen Mondial » monté par la Région Occitanie. L’agence est prête à s’engager si le projet est aussi en porté par une collectivité.
C’est pourquoi, par la présente, nous sollicitons une rencontre, afin de vous présenter le projet, et s’échanger avec vous sur la possibilité d’un financement de la part de votre collectivité.

Pour rappel, une partie de l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme : "1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires "

Pour compléter l’information, voici une vidéo qui a été réalisée après la construction de la 1ère mini-station : Mini -station Couserans-Palestine et quelques photos.