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à Télérama sur Natixis, 2018 05 28

mardi 29 mai 2018

28/05/2018

à
Télérama

Madame, Monsieur,

L’association Couserans-Palestine (09) a eu l’occasion, à différentes reprises, ces dernières années, de vous contacter à la suite d’articles publiés dans Télérama et écrit à partir d’une certaine méconnaissance des relations entre Israël et la Palestine.
Il semblerait que, ces derniers temps, ces maladresses ou erreurs aient disparu de vos articles.
Des adhérents de l’association n’en ont été que plus surpris de voir, en 4° de couverture du n° 3562 ( 21-27/04/2018) de Télérama, une publicité signée NATIXIS.
Nous savons bien que la publicité fait vivre la presse, mais nous pensons aussi naïvement qu’un organe de presse doit être au courant de l’actualité et doit savoir qu’une campagne est actuellement en cours contre 4 banques françaises accusées de financer la colonisation des territoires palestiniens par Israël. Parmi ces banques, la plus compromise est justement Natixis. Vous trouvez, en PJ, des documents sur la question. Nous nous limiterons à rappeler, dans ce courrier, que l’exploitation, par une puissance occupante, des territoires occupés est interdite par la législation internationale.
En passant cette publicité, en incitant vos lecteurs à rejoindre la banque Natixis, vous vous faites les complices d’une banque qui aide des criminels, comme l’ont bien montré les images reçues depuis la mi-avril, le moment où vous avez publié cette publicité. Par ailleurs, Israël met en place un système d’apartheid, comme en a connu, dans un autre temps, l’Afrique du Sud. Là encore, faire de la publicité pour Natixis, c’est, indirectement, soutenir un Etat raciste et d’apartheid. Nous sommes très étonnés de trouver Télérama dans le camp des criminels de guerre et des fanatiques du racisme.
 
Sans oser espérer que Télérama rejoigne le camp des partisans du Boycott d’Israël, nous espérons au moins que, fidèle à la vocation humaniste du journal, Télérama choisira, à l’avenir, le camp de la sagesse, du droit international et des droits de la personne humaine